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Randonnées Alpes Maritimes

Ma connaissance des Alpes Maritimes se cantonne principalement à la vallée des Merveilles, de la Vésubie et de la Tinée. J'ai aussi un peu randonné dans le massif de l'Esterel, comme par exemple le pic de l'Ours. A cause de règlements idiots interdisant les chiens je ne vais plus dans le Mercantour. Il y a d'autres imbécilités de ce style comme les bâtons de marche...

La vallée des Merveilles

On a du mal à imaginer que cet endroit austère ait pu abriter de très lointains ancêtres. Après la petite boucle en Italie, toute la route des gorges de la Royat est magnifique. On passe par des petits villages dont certains sont devenus très touristiques comme Breil. Après Saint Dalmas de Tende, il faut prendre en direction du lac des Mesches par une route qui monte rapidement en serpentant. Il est possible de faire plusieurs boucles dans la Vallée des Merveilles et ses environs. La plupart des départs ou des arrivées s’effectuent depuis le lac des Mesches ou depuis Castérino. Personnellement je préfère laisser la voiture à Castérino et descendre encore frais aux Mesches plutôt que d’arriver fatigué à Castérino et devoir redescendre à la voiture aux Mesches, à moins de le faire en stop, ce que j'ai déjà fait.

La montée des Mesches jusqu’au refuge des Merveilles est magnifique, surtout si vous quittez la piste à l’endroit indiqué pour prendre le chemin près des cascades. Le chemin grimpe dans une forêt de mélèzes et au milieu de gros blocs probablement laissés par un ancien glacier. Après la montée on retrouve la piste qui se poursuit jusqu’au refuge dans une zone herbeuse encadrée de hauts sommets comme le Bégo. Au refuge des Merveilles un parcours ludique a été aménagé pour connaitre l’histoire de cette vallée connue pour ses gravures rupestres. Du refuge plusieurs parcours sont possibles. On peut par exemple faire une boucle à la cime du diable puis revenir dormir au refuge. On peut aussi poursuivre dans la vallée même en passant la baisse de Valmasque puis en redescendant dormir au refuge du même nom.

Après la baisse de Valmasque le paysage est enchanteur. Il est très courant d’y voir de très près des chamois, des bouquetins et des marmottes.

On passe par une succession de trois lacs, le Basto, le lac Noir puis le lac Vert où se trouve le refuge. De ce refuge un chemin descend directement à Castérino mais si vous êtes téméraire vous pourrez tentez la montée jusqu’au lac de l’Agnel par une sente qu’on ne distingue pratiquement pas du refuge. D’ailleurs la première partie de la montée s’effectue sans balisage en reliant les petits tas de cailloux laissés par d’autres randonneurs. Pour le départ il faut aller derrière le refuge et passer sur le petit marchepied en pierre qui retient l’eau et de là filer droit sur la dorsale rocheuse. Pour quelques passages il faut s’aider des mains. Après ces difficultés passées on retrouve le balisage qui mène à une fourche où il est possible de prendre des 2 cotés. Le chemin mène au lac gelé.

Il faut ensuite grimper dans les éboulis en prenant garde à bien mettre les pieds sur les pierres retenues par l’herbe ou sur les plus grosses qui ne risquent pas de chuter. De là la vue sur le refuge, surtout si on est parti de très bonne heure le matin est magnifique.

On arrive alors à un col d’où on peut admirer la vue sur l’Agnel. On se demande par quel endroit on va bien pouvoir passer le lac tant il parait encaissé. Pourtant en suivant le chemin sur la gauche on commence par descendre pour ensuite rester à peu près à la même altitude jusqu’à parvenir au Pas de l’Agnel qui permet d’avoir la vue à droite sur tout le lac et la vallée en enfilade et à gauche sur une vallée italienne. Exceptionnel au levé du soleil ! Du Pas de l’Agnel on peut passer derrière le Lac sur un petit chemin qu’on ne distinguait pas d’en haut. On finit par aboutir au barrage. Sur tout le parcours on croise des bouquetins qui restent toujours à distance de sécurité. Une petite pause au barrage et vous pourrez les voir lécher les pierres du barrage pour y récolter quelques sels.

Après le barrage il y a une longue descente pour retrouver la piste qui descendait directement du refuge de Valmasque. Le retour est direct jusqu’à Castérino.

Valauretta

Une autre boucle assez physique est de prendre le chemin qui part au Nord sur la piste entre les Mesches et le refuge des Merveilles. Il faut prendre la direction de la cabane de Valadra, du Gias de Valauretta puis de la baisse de Valauretta. On peut y surprendre quelques couples de bouquetins. De la baisse de Valauretta la descente s’effectue vers le lac Vert où un petit tour s’impose pour voir quelques gravures et des troupeaux de bouquetins qui resteront à une douzaine de mètres. La descente vers Castérino se poursuit par une piste pavée assez éprouvante qui passe par le refuge de Fontanalba.

Le lac des grenouilles

Cette petite balade peut se faire en une demi-journée. Pour le départ il faut continuer la route après Castérino jusqu’au parking près de la cabane où des fromages sont à vendre. Une piste pavée permet de monter à ce lac très joli et de là on peut batifoler un peu partout sans forcément suivre de chemin déterminé. Pour redescendre soit on reprend le chemin de l’aller soit on continue pour retomber sur la piste qui relie le refuge de Fontanalba à Castérino.

La cime de la Marta

Cette randonnée ne se trouve pas réellement dans la vallée des Merveilles mais si vous restez quelques jours dans les environs c’est une bonne balade. Le départ s’effectue de la baisse de Géréon au sud de la Brigue. On monte d’abord lentement dans une forêt pour aboutir à la crête du Rionard. A partir de là la montée dans la forêt est très raide jusqu’au plateau de la Marta. On peut se promener jusqu’à l’ancienne caserne ce qui permet d’avoir une superbe vue sur l’Italie. Sinon dès la fin de la montée très raide il faut prendre légèrement à gauche une pente herbeuse qui monte jusqu’à la cime. De là on va parcourir la crête jusqu’à tomber sur une piste qu’on ne suivra pas. Il faut continuer à descendre la crête hors piste en restant dans la direction Nord-Nord-Est. On finit par tomber sur un col un peu avant la Tête de la Nava. De là on prend le sentier qui descend sur la gauche. On passe par une forêt de mélèzes, une barre rocheuse puis une forêt de sapins qui rejoint le sentier de la montée.

Le Boréon

Toute la vallée de la Vésubie est elle aussi magnifique. Un petit arrêt au village de Saint Martin Vésubie s’impose. Le route continue jusqu’au Boréon qui offre une très belle vue sur la retenue d’eau et sur le mont Pélago. De là vous pouvez faire une balade dans le bois de la Cadière. Sinon par le GR 52 il est possible de monter au refuge de la Courgourde puis à celui de la Madone de Fenestre et pour terminer à celui de Nice. De ce dernier refuge on peut rejoindre la vallée des Merveilles au niveau de la baisse de Valmasque. C'est du refuge de la Madone de Fenestre que j'étais parti pour quelques jours de la Via Alpina.

Col de Gialorgues

Très belle randonnée surtout en raquettes. Le départ se situe à l'Est d'Estenc (on peut dormir au refuge de la Cantonnière). Le départ est un peu raide mais ensuite c'est plus vallonné. Une fois passé le col de Gialorgues on descend en pente douce au refuge du même nom, très petit, et dont les clefs peuvent se récupérer au départ à Estenc. De là on peut monter par les lacs pour passer le col de la roche trouée et redescendre par l'autre versant.

Mont Archas

Joli sommet pour une belle vue sur le massif du Mercantour. Je l'ai fait en raquettes avec deux amis et Spike.