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2010 Sentier Cathare - 09/07/2010 au 17/07/2010

Le sentier Cathare suit l'ancienne frontière des royaumes de France et d'Aragon, il traverse ainsi l'Aude et une partie de l'Ariège habituellement en 12 étapes de Port La Nouvelle jusqu'à Foix sur environ 250 km. Le Catharisme c'est un mouvement religieux médiéval qui a été jugé hérétique par l'église Catholique et qui s'est éteint avec la croisade contre les Albigeois. Le sentier est assez bien balisé, en bleu et jaune la plupart du temps avec quelques portions de GR en rouge et blanc. Sur l'Ariège le balisage est un peu moins présent. Il y a quelques différences entre le balisage sur le terrain et le sentier tracé sur les cartes IGN 25.

Le sentier Cathare comporte beaucoup de pistes, un peu de route aux abords des villages et peu de sentiers, de quoi bien faire chauffer les pieds. Beaucoup de traversées de vignes sur les premières étapes des Corbières, beaucoup de forêts sur les dernières étapes.

Jour 1 (09/07/2010) : Port La Nouvelle (0 m) à Durban Corbières (95 m) - 28,5 km - 6h30 de marche

Arrivée la veille par le train, nuit à l'hôtel l'Escale, pas terrible, cher pour ce que c'est et accueil lamentable. Lever 6h30, petit-déjeuner 7H00, départ 7H10 dans la brume de marée qui persistera toute la journée. Bon, c'est maintenant le départ. Je traverse le village pour rejoindre rapidement la voie rapide à l'Ouest. Je file à droite pour la remonter un peu et au premier rondpoint il y a un chemin qui monte en face, c'est une piste de carrière. Je croise un Monsieur un peu âgé qui démarre aussi le sentier Cathare, on va se croiser de nombreuses fois pendant les 3 premières étapes, ensuite j'accélèrerai pour tenir les 9 jours que je me suis fixés pour faire les 12 étapes. Ca monte assez raide pendant une quinzaine de minutes puis c'est une piste caillouteuse quasiment à plat avec de la garrigue mi-haute de chaque coté.

Le temps est quand même chaud malgré le brouillard marin. Au bout d'un moment j'entends les éoliennes mais sans les voir. Il faut que je passe devant pour enfin les distinguer. Légèrement après juste en descendant il y a une intersection. C'est la première différence entre le balisage du terrain qui part à gauche et de la Carte IGN qui part à droite. Je prends à gauche pour rejoindre peu après une métairie en ruine puis la piste remonte un peu. On passe progressivement dans une végétation de pins. La piste continue ainsi pour arriver à la N9 que je traverse. Un chemin file ensuite le long des vignes pour arriver à Roquefort des Corbières vers 9H30. Petit ravitaillement en eau au village.

Il faut traverser le village en le remontant et continuer sur la route goudronnée qui se rétrécit en traversant de nouveaux champs de vignes à l'Ouest. Au bout d'un moment elle se transforme en piste et ça grimpe raide pendant 15 minutes pour rejoindre un plateau calcaire. On arrive alors au dessus d'une combe au fond de laquelle il y a 2 champs de vigne et une vielle maison en pierres. Le chemin descend par la droite pour contourner la combe puis remonte raide sur le versant opposé. Au bout d'une vingtaine de minutes ça débouche sur un vaste plateau avec de la végétation basse et quelques arbustes épars. La piste est plutôt caillouteuse. J'atteints alors une forêt de cèdres que je traverse pendant 5 minutes. Ensuite le chemin remonte légèrement et après un replat je débouche sur la D205. Une nouvelle piste en béton cette fois grimpe tout droit en face et redevient caillouteuse au sommet. Je file alors quasiment tout droit. Il y a de nombreux postes de gué de chasseurs (petites plateformes en bois de 3 mètres de haut). Après un virage à droite il faut quitter la piste pour un sentier qui file à gauche et qui serpente dans la garrigue haute. Ca grimpe alors jusqu'à arriver sur le haut d'une petite falaise (Courtaline). Je descends alors dans un chemin caillouteux pour atteindre les vignes puis une ferme. De là ça file tout droit le long des champs et au bout ça remonte raide pour atteindre un beau point de vue. Sans la brume on doit voir la mer. Le chemin continue à grimper jusqu'à ce que j'aperçoive Durban à 2 km environ.

Le chemin redescend dans la terre et les cailloux puis longe des vignes. J'atteints une piste puis la D611 à 14H00. Je fais ensuite mon entrée au village que je traverse quasiment en entier pour m'arrêter à une Zimmer. Le gite est la propriété d'une Allemande mais est tenu par un couple d'Hollandais. Très belle maison restaurée avec gout, diner excellent, très bon accueil.

Pour cette étape pas de ravitaillement en eau hormis Roquefort des Corbières.

Jour 2 (10/07/2010) : Durban Corbières (95 m) à Tuchan (160 m) - 26,7 km - 6H45 de marche

Lever 6H50, petit-déjeuner 7H15, départ 7H35. Beau temps chaud, nuageux et orageux à partir de 12H mais pas de pluie avec retour du soleil à 14H. Aucun ravitaillement en eau sur cette étape. Je fini de traverser le village et après les dernières maisons le chemin démarre à gauche dans une petite montée. On domine rapidement le village avec un beau point de vue sur le château.

La piste continue avec de belles vues sur les vignes alentour. La piste redescend un peu pour rejoindre et longer les vignes. Je me dirige rapidement vers la butte de la Récaoula. D'un coup le sentier grimpe très raide tout droit et comme c'est raviné il faut y aller lentement. J'atteins enfin le sommet où se trouve la statue de Sainte Raphine plantée sur le dessus d'une sorte d'oratoire.

De là une piste descend d'abord un peu puis remonte légèrement et contourne une butte par la gauche. Rapidement ça redescend en direction de la D205 qu'on atteint après avoir parcouru une longue épingle à cheveux vers la gauche puis vers la droite. Il faut alors marcher une dizaine de minutes sur la route et dans un virage à droite il y a une piste caillouteuse qui part à gauche. Je passe derrière une maison abandonnée et j'arrive à un petit bassin dans lequel stagne une eau glauque. De là un petit sentier ombragé part tout droit pendant une vingtaine de minutes. Le sentier est très raviné. Contrairement à la carte, au bout du ravin de l'Anglade, au lieu de poursuivre tout droit, le sentier grimpe à droite dans les grès rouges pour rejoindre d'abord un petit col puis continuer à monter un peu à gauche vers le sommet du Grouffi. Avant de l'atteindre on vire encore à gauche pour déboucher sur une vigne après une rapide descente. De là, une piste longe les vignes pour arriver au col de Bent.

Le balisage indique à gauche pour passer au village de Embres et Castelmaure mais la carte indique de prendre la piste à droite pour l'éviter, ce que je fais car je pense avoir assez d'eau même si ça sera limite sur la fin. C'est alors une très longue piste avec une succession d'épingles, monotones et casse pieds. Il commence à faire vraiment chaud. J'atteints enfin le col de l'Ière. Je prends le sentier tout droit qui descend pour rejoindre une nouvelle vigne où je fais ma pause déjeuner. De là une piste monte d'abord en lacets raides puis quasiment tout droit en pente faible. C'est encore un peu long avant de tomber sur le départ d'une sente à droite. Enfin c'est ombragé. Ca descend tranquille après plusieurs virages pour déboucher sur les vignes du château La Nouvelle où se trouvent quelques maisons habitées. Je quitte un peu le sentier pour aller y faire un tour mais il n'y a personne à cette heure, dommage pour l'eau. Je reviens sur mes pas pour retrouver la route un bon moment. Au lieu de continuer la route jusqu'à Tuchan, une petite route part à gauche dans les vignes, passe devant une ruine en pierre. Un peu plus loin je quitte la petite route pour une piste qui monte sur la butte du château d'Aguilar par la gauche. J'arrive à un petit col et ça descend un peu en direction du parking, 3€50 pour visiter cette ruine, très peu pour moi, d'autant plus que j'ai souvent remarqué qu'avec les châteaux on a de meilleurs points de vue de l'extérieur.

Après une petite pause je prends la petite route qui descend en direction de Tuchan. Un sentier coupe un peu quelques virages. En bas de la butte la route mène après plusieurs virages à 90° à l'entrée du village. Je le traverse pour atteindre le bar central pour me désaltérer. Direction la maison d'hôtes de l'ancienne gendarmerie à la sortie du village, un peu avant le cimetière. J'ai un petit appartement pour moi tout seul dans une maison restaurée dans le jardin de la maison principale, 45€ la nuit avec le petit déjeuner, c'est assez cher. Diner au café du centre. Pour cette étape pas de ravitaillement en eau sauf si on passe à Embres et Castelmaure et si on arrive à trouver quelqu'un à Château La Nouvelle.

Jour 3 (11/07/2010) : Tuchan (160 m) à Duilhac sous Peyrepertuse (370 m) - 22,9 km - 7H00 de marche

Lever 6H45, petit-déjeuner 7H10, départ 7H30. Très belle journée ensoleillée, voilée en fin d'après-midi. A partir de la chambre d'hôtes, je continue une centaine de mètres jusqu'au cimetière d'où je prends le sentier le long du mur. C'est d'abord un vieux chemin goudronné qui monte lentement puis il faut prendre une piste qui part à gauche. Le chemin traverse de nombreuses parcelles de vigne. Il fini par rejoindre la D14 qu'il faut suivre 500 mètres pour reprendre une piste à droite qui monte tranquillement en direction de la barre rocheuse. Ensuite ça vire à gauche et de nouveau le sentier traverse quelques vignes puis uniquement de la garigue haute.

Ca redescend légèrement pour remonter et contourner par le haut une large combe. On retrouve quelques parcelles de vigne puis c'est de nouveau la garigue. Je franchi rapidement le ravin du Rec des Lanes puis je me dirige vers le goulet calcaire, le Grau de Padern. Avant de descendre pour le passer la vue est magnifique. On domine la route et encore en contre bas la rivière du Verdouble qui présente de nombreux bassins.

Le sentier descend jusqu'à rejoindre la route un peu avant le beau pont romain.

De là le sentier évite la route en coupant à travers de nombreux jardins et champs. Assez rapidement une passerelle permet de rejoindre le parking un peu avant la fontaine et l'église. Pour retrouver le chemin qui monte au château il faut passer devant l'église.

C'est d'abord un chemin en pierre qui s'élève dans le village puis une sente en terre qui monte et débouche en contre bas du château qui ne se visite pas à cause des chutes de pierres. De là une piste caillouteuse descend lentement tout droit pendant un bon moment. Ensuite il faut bifurquer à gauche et la piste se transforme en un petit sentier qui grimpe raide. Je passe par les ruines du prieuré de Molhet d'où on a une belle vue sur toute la vallée. Le sentier continue à grimper dans la garigue pendant un bon moment jusqu'à déboucher sur une piste qui continue à monter en longs lacets jusqu'au col du bois de l'Abeilla. De là une piste file tout droite puis bifurque à droite et on aperçoit le château de Quéribus perché sur un piton rocheux.

La longue piste mène directement à la buvette et à la boutique de souvenirs. Je fais ma pause déjeuner et me ravitaille en boissons fraiches. Après une bonne pause je remonte le parking pour retrouver une sente qui file d'abord à plat puis descend très raide.

La descente dure une grosse demi-heure pour atterrir sur une nouvelle piste en terre qu'il faut suivre à droite. Cette piste débouche un peu plus loin sur la route. Une petite route goudronnée zigzague alors entre les vignes et m'amène en contre bas de Cucugnan célèbre pour son curé. Un dernier bout de route qui grimpe raide et je suis dans le village.

Je me ravitaille en eau à la fontaine en face du snack puis je continue à traverser le village. La route descend de l'autre coté du village et je passe devant la cave et la D14. De là une petite route goudronnée file tout droit à travers les vignes pour atteindre le col de Triby et rejoindre la D14. Il faut alors suivre la D14 quelques centaines de mètres puis une piste caillouteuse part à droite. Elle descend lentement en contre bas de plusieurs parcelles de vignes. Je rejoins la route et la traverse pour en prendre une autre toute petite qui se transforme en chemin caillouteux qui grimpe jusqu'à l'entrée du village. Je remonte tout le village pour arriver à la mairie au dessus de laquelle se trouve le gite communal. Pour 10 € je partage les 2 dortoirs avec la personne âgée qui est partie en même temps que moi de Port La Nouvelle. Il y a tout ce qu'il faut pour se laver, faire sa lessive et se faire à manger. Diner au snack à la sortie du village où le patron a installé une télé dehors pour regarder la finale de la coupe du monde. Vu le match j'aurais mieux fait d'aller manger à l'auberge, surtout que le diner n'était pas terrible. Pour cette étape ravitaillement en eau à Padern, à la buvette de Quéribus et à Cucugnan.

Jour 4 (12/07/2010) : Duilhac sous Peyrepertuse (370 m) à Caudies de Fenouillèdes (360 m) - 32,3 km - 9H00 de marche

Lever 6H50, petit-déjeuner 7H15, départ 7H30. Très belle journée très chaude, un peu nuageux de 13H à 15H. Départ au centre du village par la petite route qui mène au château de Peyrepertuse.

Après plusieurs lacets il faut ignorer le sentier qui monte au château (sauf si on souhaite le visiter). Trois bons quarts d'heure plus tard il faut laisser la petite route pour continuer tout droit sur une piste en terre. Elle passe devant la bergerie de Bugamus et continue tout droit à flanc de colline jusqu'au lieu dit Les Cols, un petit replat herbeux. Il faut ignorer la piste qui part à gauche et prendre un sentier balisé GR à coté d'un petit portillon en bois.

Le chemin ombragé descend très légèrement jusque dans un repli de la montagne puis repart en montant assez bien. Il débouche sur un replat herbeux, le Pla de Brézou, qu'on passe à niveau pour redescendre ensuite sous un couvert arboré puis dans une sente rocailleuse. Le sentier contourne la colline et remonte parfois.

Il fini par déboucher sur un champ de vigne où se trouve une épave de 4L et d'où part une piste caillouteuse qui mène rapidement à la D7. De là il faut remonter la route à droite pendant une bonne demi-heure jusqu'à arriver au départ d'un sentier GR qui descend directement au débouché des gorges de Galamus. On peut toutefois faire un petit aller-retour jusqu'à l'oratoire ou au parking pour avoir un meilleur point de vue sur les gorges.

Le GR mène assez rapidement à la rivière de l'Agly où une passerelle permet de franchir un beau bassin d'eau limpide.

Après la passerelle il faut remonter un peu une petite route quelques centaines de mètres pour prendre à droite une piste qui devient sentier pour grimper assez raide jusqu'au col de Lanti. De là une très longue montée progressive en plein soleil m'amène jusqu'au Pla de Moulis. Au début de la montée il faut ignorer une sente qui descend à gauche. L'ascension se poursuit sous un couvert de chênes en faut plat puis en faible descente jusqu'au Pla de Lagal où se trouvent les ruines d'une bergerie et d'un banc. J'en profite pour faire ma pause déjeuner. De là il faut continuer soit dans la même direction pour rejoindre Camps sur Agly qui est l'étape suivante classique, soit prendre à 90° à gauche pour aller plus loin, ce que je fais pour poursuivre jusqu'à Caudies. C'est une piste de terre et d'herbe qui monte très lentement mais assez longtemps. Je fini par atteindre le sommet du Roc du Paradet où je croise une jeune fille qui déjeune. Je lui passe mes cartes papier précédentes dont je n'ai plus besoin et je continue mon chemin en descente maintenant dans les herbes hautes et au milieu de petits arbustes. Il faut faire attention à ne pas se perdre car le chemin n'est pas bien franc. Un peu plus loin j'ai l'impression de marcher dans un champ de blé et je fais attention aux vipères.

Le chemin continue comme cela et en léger virage à droite pour atteindre un bois. Sous le couvert le sentier continue à virer doucement à droite pour finir en une longue ligne droite au début sous le bois puis à découvert et de nouveau sous le bois. On débouche après un bon moment sur un replat avec une ruine et un petit lac. Le chemin n'est alors pas facile à trouver au milieu des hautes herbes. Après avoir contourné le petit lac il faut monter à gauche dans un semblant de piste à charriot puis dans une piste herbeuse qui mène à l'entrée d'un sous-bois que je traverse pour déboucher rapidement dans un nouveau champ de hautes herbes. Le sentier devient alors caillouteux. Il serpente un bon moment avant de rejoindre le haut d'une petite falaise qui domine Caudies et qu'il faut descendre par une sente très raide. Une bonne demi-heure plus tard j'arrive au bas de cette falaise et après une rapide traversée en sous-bois je débouche sur une petite route qui va en direction du village. Il faut une bonne vingtaine de minutes pour l'atteindre. Il est 17H15, la journée a été longue. Je traverse le village et récupère les clefs du gite communal au syndicat d'initiative (8€ la nuit). Ravitaillement à l'épicerie juste à coté et diner d'une pizza achetée au camion en face.

Jour 5 (13/07/2010) : Caudies de Fenouillèdes (360 m) à Caillat (515 m) - 28,3 km - 8H00 de marche

Lever 7H00, petit-déjeuner 7H15, départ 7H30. Journée très couverte jusqu'à 12H et peu à peu le vent a chassé les nuages. Du centre du village il faut redescendre à l'épicerie et 50 mètres après en suivant la route principale il faut prendre une petite route à droite qui traverse la voie ferrée. Un peu après devant une maison un sentier monte légèrement au milieu des vignes d'abord puis dans la végétation. Le sentier débouche sur une piste bordée de grands pins puis en légère descente. Je débouche alors sur une petite route qu'il faut suivre quelques minutes pour arriver à l'entrée des gorges de Saint Jaume. De là, juste avant le pont, un petit sentier permet de remonter toute les gorges pendant une bonne demi-heure. Je débouche alors sur un croisement de routes et un ancien moulin. Il faut prendre la deuxième route à partir de la droite, elle monte légèrement en face du débouché des gorges et passe entre 2 bâtisses. Une centaine de mètres plus loin, un sentier grimpe entre les haies jusqu'au hameau des Bordes.

Après l'avoir traversée, il faut prendre la petite route qui descend en face puis une autre petite route à gauche, puis une piste forestière. C'est alors une très longue piste monotone, d'abord en montée puis en légère descente juste avant d'arriver au hameau d'Aigues Bonnes. Une petite route grimpe sec puis redescend longuement jusqu'à Puilaurens dont on aperçoit le château une vingtaine de minutes avant d'arriver au village.

La route secondaire débouche sur la route principale qui traverse le village.. Je la traverse et me ravitaille à la fontaine juste en face. On tombe alors sur une place pavée et il faut prendre une petite rue du château à droite. Peu après la route pavée s'arrête pour laisser place à une piste qui grimpe tout droit lentement au parking devant la billetterie du château. Longue pause sur la table de piquenique. De là il faut prendre la route à gauche qui file en descendant jusqu'à un petit parking. Une piste forestière caillouteuse part alors à droite. Elle est aussi très longue car elle contourne un massif. Sur la carte ça ressemble à une enclume. Je passe devant un camping puis un pont au dessus de la voie ferrée où il faut prendre à gauche avant le pont pas loin duquel j'ai fait ma pause déjeuner. La piste majoritairement plate mène finalement à Axat avec parfois quelques petites montées et descentes. On arrive à Axat par le haut du village. Il faut donc le descendre entièrement jusqu'au pont du même nom.

Il est 14H15, je fais une longue pause et un petit ravitaillement à l'épicerie. Après le pont on passe devant la mairie et il faut prendre la route à gauche. La route principale remonte légèrement et il faut prendre à droite à la première intersection pour arriver à la piscine. de là on continue sur la route et après quelques lacets il faut prendre la piste caillouteuse qui monte encore en lacets puis file tout droit jusqu'à un petit col herbeux. La piste continue alors en descendant tout droit à travers quelques près et passe devant la ferme de la Prade.

Je continue sur la piste anciennement goudronnée jusqu'à atteindre la route qui m'amène en quelques virages jusqu'à Caillat. Il est 16H. Je m'arrête au gite Les Terrasses, nuit et petit-déjeuner pour 40 €, 16 € pour le diner. Produits du jardin et de l'élevage, excellent.

Jour 6 (14/07/2010) : Caillat (515 m) à Puivert (477 m) - 29,7 km - 8H10 de marche

Lever 7H00, petit-déjeuner 7H30, départ 7H50. Journée très chaude, couverte en début d'après-midi, orageuse en fin d'après-midi, petite pluie vers 19H. Je remonte les quelques mètres pour revenir à l'entrée du village et prendre à droite la petite route qui descend. Quelques mètres plus bas il y a une piste caillouteuse qui part à droite. Le sentier à flanc de colline est ombragé et domine la vallée du Rebenty. Au bout d'une heure j'atteins une piste que je traverse pour prendre en face un chemin caillouteux. En un petit quart d'heure il mène à Marsa.

Il faut alors traverser le pont et prendre la route à droite qui traverse le village. A la sortie, juste avant un nouveau pont, il y a une sente qui descend le long du pont pour passer devant des cages à chiens. Ensuite ça grimpe très raide. Ce sentier remonte à flanc la rive gauche de la vallée. Par moment on aperçoit le versant d'en face par où on est arrivé à Marsa. Le sentier grimpe bien en suivant les replis de la montagne jusqu'à atteindre une croix en fer et peu après Quibarjou. J'ai bien mis une petite d'heure depuis Marsa. De Quibarjou on peut traverser tout droit le village comme l'indique la carte IGN ou suivre le balisage qui suit la piste caillouteuse à gauche. Les deux se rejoignent un peu plus loin. Ensuite la piste continue un bon moment jusqu'à un Y où il faut prendre à droite une nouvelle piste qui monte. La piste caillouteuse devient peu à peu piste forestière. Je passe successivement par le Clot de la Dourne, le col de Casse Crabides et après une traversée en forêt le col de Camelier. De là une piste caillouteuse descend tout droit jusqu'au hameau de Coudons. Il faut suivre un peu la route secondaire à droite pour traverser le village et prendre une petite route à gauche qui devient rapidement caillouteuse et un peu plus loin sentier. Celui-ci traverse quelques champs, ensuite c'est un passage forestier en descente et avec quelques lacets et je débouche au hameau de la Fage où se trouve une fontaine avec une statue de Fernandel et de sa vache. Je continue quelques mètres jusqu'à une croix et à gauche c'est une piste herbeuse qui traverse quelques champs. On distingue bien Nebias et au loin Puivert. La piste file à flanc tout droit puis fini par rejoindre Nebias après une petite descente. Juste avant d'arriver à la route principale il y a une fontaine. Il est 14H30. Je traverse la route principale puis le village tout droit pour rejoindre l'église et un peu après je prends à gauche sur les marques du GR. Quelques mètres de route puis c'est une piste caillouteuse qui file en direction de Puivert. Alors que la carte IGN fait passer par la crête forestière à droite, le balisage fait passer par une piste qui file plus bas. C'est alors une longue piste caillouteuse qui file quasiment tout droit.

Une demi-heure avant d'arriver à Puivert, il est possible de continuer sur le GR pour monter au château où de rejoindre la route principale qui mène à Puivert par une rapide piste en descente. Arrivée à Puivert à 16H30. Après le pont à l'entrée du village je m'arrête au gite d'étape des Marionettes. Excellent gite pour 38 € en demi-pension.

Jour 7 (15/07/2010) : Puivert (477 m) à Comus (1190 m) - 31,4 km - 8H45 de marche

Lever 7H00, petit-déjeuner 7H15, départ 7H30. Belle journée ensoleillée mais pas trop chaude à cause de l'altitude et d'une légère brise. Aujourd'hui je double 2 étapes. Je descend d'abord dans le village et file par une petite route sur la gauche.

Au sortir du village elle traverse les champs en ligne droite. J'atteins rapidement Camp Bonnaure. Une piste empierrée s'engage dans le sous-bois. Après plusieurs petites montées et descentes je fini par arriver au hameau de l'Escale. C'est alors une très longue montée dans le sous-bois puis dans la forêt par une piste en terre qui grimpe lentement. Au plus haut je passe par des bouts de piste et ça commence à descendre lentement et j'atteins une piste en bordure de la route avec une table en bois. En fait il faut prendre la piste à gauche avant d'arriver à cette table de piquenique. La piste arrive alors aux ruines de la maison forestière où la vue s'ouvre largement.

De là plutôt que de faire le détour par Espezel, je coupe tout droit dans le bois qui se trouve à droite des ruines juste après la petite route. Après quelques hésitations je fini par retrouver une ancienne piste forestière qui sort au pas des brebis puis passe devant la métairie des Arbres. Je rejoins alors la petite route qui mène à une piste herbeuse où je retrouve le balisage venant d'Espezel. La piste coupe les champs tout droit pour rejoindre au bout d'un bon moment à la D29. Je la remonte quelques centaines de mètres par la gauche et je trouve une piste caillouteuse qui monte à droite. Un peu plus haut je fais ma pause déjeuner. La piste monte bien au début puis plus régulièrement ensuite et devient piste forestière en passant dans le sous-bois. C'est alors une très longue montée pour rejoindre un vaste plateau d'estive que je traverse pendant un très long moment.

Le chemin herbeux puis en terre fait les montagnes russes et se termine par un beau raidillon d'où j'ai une vue d'ensemble. De là une nouvelle piste en sous-bois monte légèrement puis redescend en passant au refuge des Gardes qui n'est qu'un simple abri. De là je prends la piste à droite qui monte un peu puis devient faux plat et passe ensuite par le Pas de L'Ours d'où j'aperçois Montségur.

Je passe par les cols de la Gargante et de Boum. A partir du premier col j'ai quitté la piste pour une nouvelle route. Après le second col c'est une descente vers Comus par la route avec quelques morceaux de sentier qui permettent de couper les lacets.

J'arrive au village à 16H30. Je m'arrête au gite d'étape, très bonne demi-pension pour 34€.

Jour 8 (16/07/2010) : Comus (1190 m) à Roquefixade (666 m) - 32,1 km - 8H45 de marche

Lever 6H45, petit-déjeuner 7H15, départ 7H20. Belle journée ensoleillée avec du vent. Je descends la route jusqu'au monument aux morts. Un peu en face part une piste caillouteuse assez longue, quasiment toute droite et en légère descente. Dans un virage un sentier permet de quitter la piste, la descente s'accentue alors. J'entre dans les gorges de la Frau. La rivière est à sec. C'est un chemin de terre avec de gros cailloux par endroit. Vers 8H30 je débouche sur la route à la sortie des gorges. Je la suis en très légère descente jusqu'au carrefour de Pelail. De là une route part à gauche et devient rapidement une piste caillouteuse et tout aussi rapidement un sentier de terre. Ca monte d'abord légèrement puis ça s'accentue franchement. C'est très boueux par endroit, l'eau coule souvent sur le sentier. La montée alterne petits raidillons et sections en légère pente. Au bout d'un moment ça monte très raide et pendant un bon moment. D'un coup c'est un coude à droite et le chemin file alors à niveau. De là c'est un passage boisé pour repartir à la descente et dans la forêt. J'aperçois Montségur à travers le feuillage. La descente m'amène une bonne centaine de mètres plus bas que le village sur la D9. Je la remonte une cinquantaine de mètres par la gauche puis la traverse pour prendre à droite un petit sentier qui mène rapidement au village.

Je me ravitaille en fruits et en eau au centre du village. A la sortie de celui-ci une rapide montée m'amène au col. Je traverse la route en direction du château et une petite sente file à niveau puis en descente pour rejoindre une nouvelle fois la D9. Je la traverse à nouveau pour prendre un sentier boueux. De là et jusqu'à Roquefixade ça sera boueux par endroit et infesté de taons au point que je serai obligé de déjeuner en marchant. Le sentier file en très légère descente jusqu'au village de Montferrier.

Je traverse le pont et je prends à gauche pour suivre la route. Ensuite il y a un sentier qui monte à droite avec le balisage GR. A un moment on peut soit suivre le GR qui fait un détour soit prendre un sentier indiqué sur la carte IGN qui est quasiment abandonné comme je m'en apercevrai plus loin. Je prends donc la bifurcation et après une rapide petite pente je débouche sur une petite route devant une maison. Je la suis une centaine de mètres et je tombe devant 2 maisons abandonnées dont une est un ancien gite. En cherchant derrière la première maison je fini par retrouver le départ de l'ancien sentier. C'est un peu boueux et encombré d'arbres morts. Il monte tranquillement jusqu'à déboucher sur un pré à une sorte de petit col où je retrouve le GR. Le sentier descend maintenant dans la forêt. A un moment le GR coupe pour quitter le sentier indiqué sur l'IGN et pour le retrouver plus bas. C'est toujours très boueux et plein de taons. Je fini par déboucher en bas de la descente sur la D117 juste après être passé par une ruine. Je remonte la D117 une centaine de mètres par la gauche pour retrouver le GR qui part à droite. La sente devient rapidement piste forestière et monte progressivement pendant un bon moment. Ensuite c'est un long replat qui débouche sur une petite route qui mène au lieu dit de Coulzonne. Après l'avoir traversé je récupère une piste herbeuse qui file tout droit à niveau.

J'atteins Roquefixade après une toute petite descente. Il y a un gite dans le village mais j'ai prévu de m'arrêter au gite des Pogs, 1 km plus loin en descendant la petite route qui part en dessous de la mairie après les escaliers à droite. Arrivée à 16H05. J'ai une chambre. Diner excellent, une cinquantaine d'euros la demi-pension. Au diner j'ai le plaisir de discuter avec un couple d'anglais qui parle bien le français. Ils ont fait le Tour des Annapurnas il y a très longtemps et comme je l'ai fait l'année dernière on évoque nos souvenirs. Ils sont étonnés du changement, comme la Tea House au Thorong La à 5415 m qui n'existait pas à leur époque...

Jour 9 (17/07/2010) : Roquefixade (666 m) à Foix (382 m) - 16,2 km - 3H00 de marche

Lever 6H45, petit-déjeuner 7H00, départ 7H10. Trois heures dans la brume puis sous la pluie fine. Je ne verrai pas grand chose sauf en arrivant au dessus de Foix. Du gite plutôt que de remonter à Roquefixade, je prends un petit sentier qui part de devant la deuxième maison avant le gite, juste au dessus d'un tas de bois. Après 200 mètres il y a un portillon en bois à gauche, le sentier sur lequel je suis continue à filer tout droit mais il y a une sente à droite qui permet de rejoindre la petite route qui mène au hameau de Peychert. Juste avant d'y arriver je retrouve le GR qui vient de Roquefixade. Je traverse le hameau puis je prends un chemin caillouteux qui monte lentement. Après un petit moment j'arrive à une épingle et je rejoins une piste caillouteuse d'abord en montant puis à plat pour entamer un long virage à droite. Ensuite je retrouve une sente qui quitte la piste à droite et qui monte en sous-bois. C'est ensuite une longue traversée de sous-bois avec quelques petits passages herbeux. La plupart du temps c'est une piste forestière et de temps en temps un chemin de terre et d'herbe, quelquefois de cailloux.

J'arrive ainsi sur les hauts de Foix d'où une dernière descente d'une petite demi-heure m'amène aux première maisons. Une petite route part à gauche 200 mètres pour rejoindre la départementale et la gare se trouve à 300 mètres à droite. Comme je n'aime pas la pluie j'ai accéléré le pas pour faire ces 16 km en moins de 3 heures. De là je prends un train pour Castres où mon frère qui habite pas loin vient me chercher en voiture pour passer quelques jours chez lui.